Mad Foxes

Après l’explosif Ashamed, le post-punk flamboyant de Mad Foxes revient à travers leur troisième album, Inner Battles.

Quand des amoureux de Shame, Fontaines D.C et Metz cherchent à développer de nouvelles sonorités, il en découle un album surprenant et complet. Le groupe provoque la rencontre entre Noise et Pop, osant le mariage du punk et du kitsch des années 80, comme si Elton John allait boire un café avec Joe Talbot.

Inner Battles est le fruit d’un processus créatif profondément introspectif.

Le groupe questionne nombre de sentiments qui alimentent leur quotidien, leurs relations, évoquant la santé mentale dans ce qu’elle a d’intime et d’universelle.

Mad Foxes laisse alors place au besoin viscéral de partager ses sentiments profonds et chaotiques, tout en cherchant des moyens de s’en extraire, se défaire de cette lutte intérieure pour laisser irradier l’espoir et la lumière. L’album a été enregistré par Christophe Hogommat entre janvier et mars 2023 près de Nantes.

Christophe et le groupe ayant déjà travaillé ensemble sur les deux premiers albums, leur amitié et complicité de longue date a permis d’instaurer des conditions d’enregistrement idéales, afin de tisser le plus honnêtement possible le fil narratif de l’album.

Le mix de l’album a été confié à Joris Saïdani, batteur de Birds in Row et Fragments, ingénieur du son ayant travaillé avec BOPS, Simone d’Opale et Middle Child entre autres.

Son œil neuf sur l’enregistrement, son sens musical aigu et son oreille avisée ont contribué à donner à l’album Inner Battles un tournant radical, fidèle à l’envie du groupe et de Joris de fusionner pop et noise émanant des nouveaux morceaux. Le master a lui été confié à Thibault Chaumont, fin technicien du son ayant travaillé pour Igorrr, Lana Del Rey ou encore It It Anita, qui a su apposer avec brio la touche finale indispensable à ce disque.

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Contremeute

CONTREMEUTE fait le pari d’un Post-Punk – Art Rock chanté en français. La voix charismatique du chanteur, vindicative et désabusée, invoque des émotions intenses, une tendresse sincère et des pétages de plomb. La musique oscille selon des humeurs ultra contrastées, d’où le volte-face.

On y retrouve des rythmiques vivantes qui propulsent la basse brute façon Viagra Boys, des mélodies persistantes qui rappellent l’univers de LIFE avec une guitare obstinée et impulsive. L’apparition du synthétiseur confirme l’effet jubilatoire. En concert, le chanteur-performeur n’hésite pas à exagérer sa diction jusqu’à étirer son corps dans tous les sens. Contremeute est à voir comme une adresse droite au cœur à découvrir en
live parce que c’est là que tout se joue.