Inutile de présenter Sœur Marie-Thérèse des Batignolles, elle s’en charge, et ça a toujours été limpide comme un grand coup de rangers.

Aujourd’hui, la convoquer sur scène c’est tout sauf de la traduction littérale, co-picolée (c’est pas une faute de frappe) et nostalgique de son illustre gloire illustrée. Il suffit de lui donner la parole et c’est elle qui décide du reste. Elle passe ainsi en toute décontraction des planches de la BD aux planches du théâtre, dans une adaptation fidèle et moderne de l’œuvre de Maëster.

Sœur Marie-Thérèse apprend que le Pape a inexplicablement annoncé sa béatification imminente. Ça, c’est le pitch. Pour le reste, nul doute que l’impénétrable aura à s’expliquer face à un personnage un brin plus empirique. Les angelots volent bas, il va pleuvoir des battes.